En tant que végéta*iens nous rencontrons souvent des personnes n'y connaissant strictement rien à cette pratique alimentaire "différente" des autres qui peuvent parfois semer le doute chez les végés débutants et qui de ce fait abandonnent le végéta*isme pour revenir vers l'omnivorisme.
Cependant beaucoup de fausses idées reçus sont à l'origine de ces abandons, nous allons les lever ensemles !
- " Les animaux se mangent entre eux, c'est là une loi naturelle ; et l'humain n'échappe pas à cette loi " : Ceci est faux, une " loi " impliquerait une conséquence obligatoire, comme une " loi " mathématique ou physique, par exemple : 1 + 1 = 2, ce qui est irréfutable. Or, dans notre cas, l'humain peut très bien vivre en étant végétalien. L'humain n'est pas le moins du monde " obligé par une loi " à tuer des animaux pour se nourrir. S'il le fait, c'est uniquement pour des raisons culturelles.
De plus, tous les animaux ne mangent pas de la viande, les animaux les plus puissants et les plus résistants, l'éléphant, le taureau, le gorille, le rhinocéros, l'hippopotame, sont des animaux végétaliens. Les animaux exclusivement carnivores (moins nombreux qu'on ne le prétend) n'ont guère le choix, quant aux omnivores (comme l'ours), ils consacrent la plus large part de leur alimentation aux végétaux.
- " Les animaux de boucherie sont faits pour ça " : Cela exprime l'opinion obscène qu'ils ont été conçus, qu'ils existent, spécialement pour ce destin, et qu'ils ne peuvent donc pas décemment souhaiter autre chose. Evidemment, ceux qui prétendent ceci, sont ceux qui profitent du massacre des animaux. Ce sont comme des racistes qui affirment que des races étaient faites pour être assujetties à d'autres. Ceux qui sont en position de force cherchent toujours à légitimer l'oppression qu'ils font subir aux autres. Que diraient-ils si on tenait les mêmes propos sur eux ? On pourrait très bien trouver une religion, un dieu ou une théorie qui légitimerait leur soumission. Chaque être est fait pour vivre sa propre vie et non pour servir de chair à souffrance à d'autres.
- " Des êtres meurent chaque seconde sur la planète, alors pourquoi se préoccuper de la mort des animaux ? " : La vie est effectivement étroitement liée à la mort, elle n'est qu'un court passage. Seulement, il y a une différence entre être directement responsable d'une mort inutile et le fait que toutes vies se finissent un jour. A ce moment pourquoi ne tuer que les animaux et pourquoi vous-même continuez-vous à exister ? Pourquoi refuser aux animaux ce que vous vous attribuez à vous-même ?
- " Il faut une alimentation équilibrée " : Un végétarien absorbe quotidiennement une nourriture variée : céréales et légumineuses, légumes frais et fruits de qualité, afin d'assurer un bon équilibre en glucides (hydrate de carbone), protéines, lipides, vitamines et sels minéraux. La viande, bien au contraire, déséquilibre l'alimentation par un excès de graisses saturées et de cholestérol, entrave la digestion par son manque de fibres et de vitamines et encrasse l'organisme par l'urée. A ceci s'ajoutent les résidus de l'élevage industriel : métaux lourds, pesticides, hormones, antibiotiques et divers médicaments, tous lourds de conséquences pour la santé des animaux et de ceux qui les consomment.
- " L'organisme humain est adapté à l'assimilation de la viande " : Pas du tout. Contrairement aux carnivores, nous avons une petite bouche, une denture faite pour mastiquer et non déchirer : incisives bien développées, molaires émoussées, une salive neutre, un estomac volumineux, un intestin long (10 mètres), un colon à replis. Toutes caractéristiques impropres à une alimentation carnée.
- " On a toujours mangé de la viande " : Faux. La consommation moderne de viande et de sous-produits animaux est un phénomène sans précédent dans l'histoire de l'humanité. En France, la consommation de viande a progressé de 500% en un siècle. Obésité, goutte et rhumatismes, maladies du coeur, diabète, ostéoporose ainsi que la plupart des cancers, maladies autrefois réservées à la minorité la plus riche, frappent aujourd'hui " démocratiquement " tous les consommateurs de produits animaux. De plus, l'ancêtre de l'humain était végétarien. Dans tous les cas, l'argument consistant à dire " on a toujours fait ainsi " ne justifie pas qu'il ne soit pas possible de faire autrement et que la pratique soit moralement acceptable.
- " Mais où trouver les protéines ? " : Dans les pays industrialisés, nous sommes, en fait, victime d'une sur-consommation de protéines à cause d'une propagande lancinante qui nous assène à longueur de temps que nous " manquons " de protéines. Même en s'abstenant de consommer des produits d'origine animale, si nous nous nourrissons de céréales complètes, de légumineuses, et d'oléagineux (noix, amandes,.) et autres végétaux, notre consommation de protéines demeure supérieure à celle recommandée par l'O.M.S. et diverses organisations mondiales de la santé. De plus, les végétariens évitent les graisses saturées et le cholestérol lourd contenus dans la viande et les autres produits d'origine animale qui surchargent le système digestif, le foie et les reins en encrassant l'organisme.
- " Les protéines végétales ne sont-elles pas de qualité inférieure ? " : Toutes les protéines sont de même qualité. Sur la base d'expériences pseudo-scientifiques, car effectuées sur l'animal non-humain, on a longtemps voulu nous faire croire qu'il fallait absolument absorber les 14 acides aminés dont se compose notre corps. Nous savons maintenant qu'il n'en est rien : notre organisme recompose les acides aminés dont il a besoin à partir de toutes les protéines ingérées. Seule la surcharge lui est néfaste : elle est, par exemple, cause de décalcification (l'ostéoporose est une maladie inconnue en Afrique).
- " La viande est vitale " : C'est ce que croient (ou veulent croire) encore beaucoup de gens. C'est bien sûr totalement faux, les milliers de familles végétariennes et végétaliennes à travers le monde prouvent le contraire.
Voilà quelques explications claires qui pourront vous servir pour répondre à ceux qui croient encore coûte que coûte que la viande et sa consommation est "indispensable" et "normale" de nos jours...
Source : http://avis.free.fr